Voir les grains du Québec

« Nourrir rend heureux. C’est noble, et à travers tout cela, il faut essayer d’innover, d’optimiser les rendements, continuer d’apprendre. »

– Willian Van Tassel, producteur

Nourrir le Québec d’antan et d’astheure

Ce n’est pas d’hier qu’on cultive le grain au Québec. Déjà, au temps de la Nouvelle-France, les premiers colons faisaient pousser du blé, histoire de pouvoir manger un peu de pain. Aujourd’hui, on parle de quelque 10 000 producteurs qui cultivent une vingtaine de grains différents. Des passionnés, entrepreneurs dans l’âme, qui jonglent tous les jours avec les caprices de la météo et les aléas des marchés. Tout ça pour nourrir le Québec d’aujourd’hui et de demain. 

Saviez-vous que ?

Nous produisons

une vingtaine de grains

différents au Québec.

C’est beau comme on sème

Quoi planter où, quand et comment? Telle est la question. Chose certaine, semer demande de l’amour et beaucoup de planification. Type de sol, degré de fertilité, périodes de gel, rotation des cultures, demande des consommateurs… Rien n’est laissé au hasard.

Allez ouste!

Dans les champs, à l’abri des regards, rôdent parfois certains indésirables. On ne parle pas ici de citadins en quête d’un selfie mémorable dans un paysage bucolique. On parle plutôt d’insectes ravageurs et d’herbes envahissantes, ou même d’un certain nombre de champignons, de virus ou de bactéries qui peuvent rendre les plants malades. 

Pour contrer ces menaces, les producteurs ont recours à certains outils, comme des équipements de désherbage mécanique ou, en dernier recours, à certains produits de protection des cultures. Lorsque ceux-ci s’avèrent nécessaires, les producteurs doivent toujours procéder selon les recommandations établies, et, pour certains produits, sous supervision de professionnels avisés.

Des règles strictes

Disons ceci d’entrée de jeu: l’épandage de produits de protection des cultures n’a rien d’approximatif. Oh que non! Au Québec, il y a des règles, des lois et des procédures à suivre. Pour la santé des consommateurs, pour la sécurité des agriculteurs et pour le respect de l’environnement. Par exemple, leur utilisation est strictement interdite à moins de 3 mètres des cours d’eau.

La saison des récoltes

L’automne, c’est le temps de récolter ce qui a été semé. Les fermes d’aujourd’hui, hautement modernes, sont équipées de nombreuses technologies qui aident à optimiser l’efficacité des opérations.

Un exemple? Les moissonneuses-batteuses – ces mastodontes qui coupent les plants et récoltent les grains – viennent maintenant tout équipées : GPS, capteurs de rendement, caméras, intelligence artificielle, alouette! On parle ici d’agriculture de précision, mesdames et messieurs.

Le saviez-vous?

Les Japonais raffolent de notre soya.

Et après les récoltes, on fait quoi?

Vous savez, les silos que vous croisez un peu partout en campagne? Ils servent à entreposer les grains. Au Québec, la majorité de la production est utilisée pour l’alimentation animale locale. Mais il y a des exceptions : le blé et le soya sont surtout destinés à la consommation humaine. Le soya québécois est d’ailleurs particulièrement apprécié des Japonais, alors que l’orge brassicole, elle, est très prisée par nos microbrasseurs locaux. Santé!